Temps Libre – 2018

Change

Film réalisé par Bertrand Le Pluard

La femme Pichard s’est faite pirater.
Piratée par le temps, l’amant envahissant.
La fiancée du pirate.

Ralentir, ralentir, comment ralentir ?
Passade ou passion, comment calmer le temps ?
En remplaçant l’amant, un amant contre le temps.
Ce sera le vent, emportée par le vent.
La fiancée du vent.

Faire un break, ne rien faire, que des plaisirs simples, de ceux qu’on garde pour soit, qu’on ne partage pas.

PARTIR.

Paresseuse, paresseuse elle est paresseuse…
Assumer la paresse ou trop de quoi ou qu’est-ce.
Bosseuse? sûrement. Trop? Peut-être.

Stop.

Partir à la mer.

Bon-chic-bon-genre, la fausse bourgeoise débarque sur le port.
Envie de moule, d’air marin et de rien.
Elle rêve d’un marin pêcheur, un Depardieu salé, moite et épais.
Elle attendra sous le phare.
Le vent sera son rencard.
Son passe-temps favoris?

Laisser le temps passer, contre vents et marées.
Prendre le large en restant sur la plage.

Rêver.

Se sentir libre.

Le plus important dans tout ça?

Trouver le beau dans le banal.

La moule.

Animal totem.
Faire la moule.
Accrochée au rocher, attendant la caresse de l’eau.
Devenir rocher.

«Se mettre en porte-à-faux, s’exposer à la critique d’un milieu somme toute encore terriblement bien-pensant et conservateur. Passer bien au dessus des idées reçues, et des préjugés, afficher son penchant pour les mauvaises réputations.»

Elle ne fait rien.